15e journée nationale des mémoires de l'esclavage

Journée du 10 mai
Dimanche 10 Mai 2020, de 01:00 à 23:00

 L'article 1er de la loi du 1er janvier 2001 stipule que "La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une art, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques at aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité".

Le 10 mai 2020, à l'occasion de la 15e Journée nationale des mémoires de l'esclavage, des traites et de leurs abolitions, en partenariat avec la Fondation pour la mémoire de l'esclavage,  l'Université de Bordeaux et le laboratoire de recherche PACEA, le musée propose 2 vidéos inédites :

Black Memories on White Bones
Une invitation à découvrir l'histoire d'une population d'esclaves de Guadeloupe


Cette installation-performance arts et sciences a eu lieu le 23 novembre 2019, au musée, dans le cadre du festival FACTSCe projet a été réalisé en partenariat avec la Fondation pour la mémoire de l'esclavage et l'Université de Bordeaux.
La journée nationale des mémoires de l'esclavages, des traites et de leurs abolitions invite à nous souvenir de tout ce que la France d'aujourd'hui doit à l'esclavage, aux résistances et aux combats pour l'abolir, et aux populations qui en sont issues. Fête citoyenne et fraternelle, elle est ainsi l'occasion de célébrer l'identité mondiale de la france, sa diversité, sa culture créolisée.

Cette performance est le fruit d'une collaboration entre Ricardo de Paula, chorégraphe brésilien, et une équipe de chercheurs interdisciplinaires (Patrice Courtaud, anthropologue, Marie-France Deguilloux et Mélanie Pruvost, paléogénéticienne) du laboratoire PACEA - Université de Bordeaux. Elle propose de traiter du problème de l'identité des populations descendantes d'esclaves en allant rechercher leurs racines grâce aux données archéologiques et paléogénétiques collectées dans le cadre de la fouille archéologique d'un cimetière d'esclaves d'Anse Sainte-Marguerite (Guadeloupe). Grâce à la danse, un pont entre l'histoire d'un peuple et l'histoire personnelle de l'artiste se crée. 
 

Etat des troupes de l'armée expéditionnaire envoyée à Saint Domingue, en 1801
Histoire de la Révolution haïtienne au début du XIXe siècle à partir d'un document d'archive tiré des collections du musée.

 

 

 

 

 

 

Vous pouvez aussi visionner le film Manifesto réalisé par La Fondation pour la Mémoire de l'Esclavage