La classe ouvrière c'est pas du cinéma "Conserver les films"

Conférence
Mardi 06 Février 2018, 18:00

CONSERVER LES FILMS

Conférence de Michel Cadé, historien, professeur émérite de l’université de Perpignan.
 
L’Institut Jean Vigo, qu’il préside, est devenu en 2006 Cinémathèque euro-régionale de Perpignan. Il reviendra sur l’histoire remarquable de cette structure et de son équipe, passée d’un ciné-club de passionnés à une cinémathèque conservant une des collections les plus importantes de France. Le partenariat noué en 2012 par l’Institut et la Cinémathèque de Toulouse, membres de la FIAF (Fédération internationale des archives du film) autour de la mémoire filmique des régions Languedoc-Roussillon, midi-Pyrénées et Aquitaine, dans la perspective de (re)trouver les films que les particuliers, entreprises et associations ont en leur possession, s’est élargi en 2014 à la Filmoteca de Catalunya et l’arxiu del So i de la imatge de majorque [www.memoirefilmiquedusud.eu]. En octobre 2015, l’Institut accueillit le congrès de INEDITS, association européenne créée en 1991 qui encourage la collecte, la conservation, l’étude et la mise en valeur des films amateurs.
 
Conférence suivie d'une projection à l'Utopia
Le fantôme d'Henri Langlois : le secret perdu, documentaire de Jacques Richard, 2004, 52 min
 

Le 9 février 1968, le Conseil d’administration de la Cinémathèque française démet de son poste Henri Langlois, son créateur et directeur, dont ce film fait le portrait. Cette décision enclenche une opposition victorieuse du monde du cinéma, en France et à l’étranger, dont la fronde ne sera pas pour rien dans la tenue, en Mai 68, des États généraux du cinéma, l’interruption des tournages en France et l’arrêt du Festival de Cannes.
Au-delà du portrait d’un homme, Le Fantôme d’Henri Langlois est une histoire de cinéma et une initiation au septième art pour les jeunes générations. Conçu comme un film de fiction avec des séquences qui s’enchaînent, des rebondissements, des moments d’humour, Langlois, dont la vie coïncide avec quarante années de Cinémathèque, de 1936 à 1976, y figure un personnage, tel le héros d’une épopée.
Quarante années d’efforts pour sauvegarder le patrimoine cinématographique mondial, le faire connaître, encourager la venue de cinéastes et en « faire » d’autres.

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A propos :

XVe Rencontres cinématographiques, du 6 au 11 février

En cette année anniversaire où vont se multiplier  les initiatives autour de Mai 68, en amoureux du cinéma, nous l’aborderons en rappelant ce que fut l’affaire Langlois (éviction d’Henri Langlois de la direction de la cinémathèque française qui va soulever l’indignation de tout le monde du cinéma) qui se poursuivra par l’annulation du festival de Cannes de mai 68 en solidarité avec les ouvriers en grève.
Nous cheminerons avec la jeunesse populaire, analyserons les conditions de travail des hommes et leur relation avec les animaux  de l’élevage à l’abattage, découvrirons le nouveau cinéma chinois.
Nous conclurons avec le cinéaste suisse Richard Dindo et ses films politiques et poétiques dont le dernier film de ces XV° rencontres, Ni olvido ni perdon revient sur le massacre des étudiants en octobre 68 à Mexico.

Programme complet sur le site de l’Utopia : www.cinemas-utopia.org/bordeaux

Luttes ouvrières en Aquitaine, que reste-t-il de mai 68?

Jeunesse populaire sur Grand Ecran 

Des bêtes et des hommes

Le nouveau cinéma chinois nous regarde

 

Programme complet :

 

 
La classe ouvrière c'est pas du cinéma

La classe ouvrière c'est pas du cinéma